Détende. [pv Sumire]

Cette journée avait été longue, bien trop longue. Durant toute sa matinée il avait dut confectionner des plats pour les étudiants, sans jamais penser à se détendre un peu. Bien que la cuisine est son passe temps, c'est tout de même fatiguant.
Depuis qu'il était arrivé dans cette académie, il n'avait plus un instant pour lui. Il se faisait du sur-ménage, c'était presque si il avait perdut du poids. Bien sur, en étant cuisinier, comment réussir à en perdre?! Les grignotages font parties consécutifs de la journée. Cette fois-ci pour le repas de ce midi, il avait cuisiner pour ces camarades un buffet froid, rassemblant de nombreux mets délicieux les uns des autres. Peches aux thons, tomates crevettes, pâtes froides, macédoine de légumes, assortiment de charcutries, et pleins d'autres encore! Un repas froid était le bienvenu avec cette chaleure étouffante qu'il faisait.

Cette chaleure était doublée dans les cuisines, à cause des fourneaux et des efforts. Son humeur en prenait un coup. Il n'aimait pas travailler dans ces conditions, ça le rendait mausade. En fin de journée ses habits le collaient à la peau, ses cheveux lui plaquaient au front, et il devait sentir la transpiration à des kilométre à la ronde. En bref, il se sentait tout particulierement dégoutant. Après avoir donné un rapide coup de ménage dans ses cuisines, ce fut direction les douches. Cela ne prit même pas 5 minutes pour qu'il se sente à nouveau tout fraic tout popre. Il revivait!

En jettant un oeil à sa montre, il fut même étonné du temps qu'il lui restait avant d'aller dormir -car, oui, Wolfram respect scrupuleusement ses heures de sommeil- si il n'a pas ses 7 heures de sommeil, sa journée était fichue, il ne ferait que des bêtises et raterait tout ses plats.
Ca bien sur, c'était lui qui le pensait.

Il s'habilla en quart de tour, un simple débardeur noir, un pantalon bleu marine délavé, ses converse et quelques bricoles en guise de collier et bracelet. Puis se rendit dans un endroit où la détente était le mot maître: le salon.

Il avait d'abord penser au bar, ou un truc dans le genre où il pourrait boire un verre et se reposer, mais à bien y réfléchir, il ne faisait pas si calme dans un bar, avec toute cette musique qui vous gueule dans les oreilles. Et quand ce n'est pas elle, c'est les autres qui gueulent.
Alors, après une petite réflexion, il choisit le salon. Des sieges mou, une musique de fond, et un calme absolut. Parfait, c'était tout ce qu'il lui fallait!

Il s'y dirigea avec empressement. Il était pressé de voir à quoi ressemblait cette pièce, ça allait être la première fois qu'il y mettrait les pieds.
Poussan tle battant de la porte, il ne fut pas déçu par ce qu'il pensait. En fond régnait une musique douce et calme, une tendre lueure tamisée, un décord de velour et de soie, et des sièges qui semblait confortable qu'on pourrait s'y endormir aux premiers instants. Et en parlant de s'y endormir... une silhouette immobile était allongée dans u. Semblant dormir visieblement.

Il s'approche sur la pointe des pieds, afin d'arriver à distinguer la personne. Au final... il aurait dut rester plus loin et ne pas s'approcher de cette personne. Le prince de l'académie dirions nous. Le frère du fondateur, Sumire Hanakuro. Un des plus beaux élèves qu'il éxiste. Après Wolfram bien sur... mais lui ce n'est pas un élève, c'est un membre du personnel.

Il s'accroupit face à lui, le dévisageant ouvertement, il avait le droit, l'autre dormait. En soupirant légèrement il réfléchit, Sumire n'avait rien de si extraordinaire et pourtant tout le monde craquait pour lui. Une peau pâle et douce, des lèvres lisse et fine, des cheveux soyeux. Bref... Rien de bien surprenant quoi. Pas besoin d'en faire tout un plat pour ça.
Wolfram s'attardait vraiment pour rien.

Je le regarde dormir, il a un vrai visage d'ange et il est vraiment difficile de détacher son regard de lui. C'est comme si on était hypnotisé. Bon, je n'en suis pas encore à ce niveau là. Je ne suis pas autant désespéré pour mâter des garçons dans leur sommeil, ni pour les toucher quand ils dorment, bien que c'est vraiment tentant. Il a l'air facilement violable, mais je préfère ne rien faire tout de même! On ne sait jamais ce qu'il se cache derrière un tel visage!

En le voyant ouvrir les yeux et s'étendre je ne pus que faire un sursaut en arrière. Je crois bien que je me suis fait griller, et qu'en plus de cela, c'est de ma faute si il s'est réveillé. Ça ne serait pas étonnant, j'étais tellement près de lui, que même quelqu'un au sommeil lourd aurait put sentir ma présence. Tant pis... Je ne vais pas cacher la vérité, vu que j'étais vraiment en train de le regarder dormir. De toute façon c'est un peu de sa faute à lui aussi! Quelle idée de s'endormir dans un endroit pareil?! C'est un endroit publique, pas une chambre personnelle où on peut se reposer. Il a bien de la chance que ça soie moi qui l'ai vu en premier, car qui sait ce qu'aurait fait une personne dans mon cas hein?!

Visiblement il me connait. Normal un peu, en étant le frère du fondateur, il a droit de fouiner un peu dans les dossier. Il m'aurait surement vu. Je ne passe pas inaperçu, moi, le seul cuisiner de l'académie, et un cuisiner possédant deux étoiles Michelins jusqu'à maintenant! Avoir deux étoiles Michelins fut pour moi un grand honneur! Je me souviens quand ce fut un grand chef renommé qui me les assigna, je n'en revenais pas, je n'ai pas dormis de toute la nuit, au lieu de quoi j'ai été faire la fête jusqu'au petit matin, en train de me venter à quiconque passait que j'étais devenus enfin un grand cuisiner renommé.

Mais assez parler de ça! Pour en revenir à la merde dans laquelle je me suis mis, Sumire me connait, et bizarrement je me sens content qu'il connaisse mon nom, ou même qu'il le retienne. Ça me fait bizarrement plaisir. Ha oui, c'est vrai, il m'a demandé si il pouvait m'aider. Je vois mal comment je pourrais lui dire “tu pourrais te rendormir pour que je te regarde encore un peu, et que, une fois lassé, je m'en aille vagabonder à mes occupations?” Je crois que ça ferait bizarre dit ainsi... N'est ce pas?

Je me relève du sol, oui, j'étais mis à croupis pour mieux le voir! Mes jambes sont devenues douloureuses à force d'être resté ainsi par terre devant lui, et il me faut un petit moment pour que la douleur s’atténue. Je lui souris aussi poliment que possible et retourne m’assoir dans le fauteuil d'en face.

“Non merci. Je me demandais juste ce qu'un élève aussi privilégié et adorable faisait à dormir ici. Un lit ne serait-il pas plus approprié? “

En clair, ça veut bien lui dire qu'il serait mieux dans un lit. Bien que sa présence ne me dérange pas ici, même si... Au fond ce personnage aussi prestant m'intimide un peu. Mais une personne est une personne, et si ça peut faire de la conversation, je suis prenant moi! Surtout si je peux faire copain-copain avec Sumire.
J'en doute je dois l'avouer.... mais on ne sait jamais! Gardons espoir bien que, vu sa façon de parler, et cette pointe de sarcasme dans la voix, j'ai plutôt l'impression qu'il a un mauvais caractère. Ça se sent...

Oui, je suis doué pour savoir comment sont les personnes au fond d'elle. Sumire, lui, je le vois comme un modèle pour tout le monde. Tout le monde le trouve beau, magnifique même et Sumire le sait, alors il s'en vente encore. Il peut en plus de ça se venter de son statut grâce à son frère. Je suis sûr qu'il est narcissique. Et qui dit narcissique dit sarcastique. Peut-être qu'il ne le montre pas, mais il doit penser à toutes sortent de choses désagréable à mon égard pour l'avoir réveillé ou même regarder dormir,

Jouons le jeu, on va faire comme si je ne savais rien! Je croise les jambes et les bras, petite part de ma féminité intérieure qui ressort. D'ailleurs la féminité extérieur aussi ressort bien. Je le regarde encore, réveillé ou endormit il reste beau et son visage ne prend aucuns défauts. Ce n'est pas compliqué après tout. Moi non plus, mon visage n'a aucun défauts peut importe ce que je fais et où je me trouve.

“J'espère que ce n'est pas de ma faute si vous êtes réveillé? Si jamais c'est le cas vous m'en voyez navré... “

Ou pas! Bon en tout cas, je ne peux pas encore penser du mal de lui, il ne m'a rien fait après tout, je ne vois pas pourquoi j'aurais une dent contre lui. A moins que... toute sa popularité me rende jaloux? Oui, à mon avis c'est une des causes pour laquelle je suis sur mes gardes avec Sumire.

J'ai tout de même plutôt intérêt à rester calme ni à l'importuner. Vu comment il est chéri par son grand frère, le moindre petit geste déplacé, ou la moindre parole de travers, et je me verrais la gueule à la porte. Restons donc le plus naturel et poli possible.
Tiens, encore un nouveau sourire tout simplet pour lui et ça ira.